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lundi 5 mars 2012

Toujours plus haut !!!


Ce week-end, nous nous sommes séparés et avons fait 2 excursions différentes. Céline est partie avec Marianne se promener dans des villes de provinces ; de mon côté, avec 2 amis mexicains, nous sommes partis à la conquête d'un des sommets les plus hauts du Mexique : l'Iztaccihuatl ( à prononcer Iz - ta - ci - ua -teul )




Cet ancien volcan porte un nom indien qui signifie (la femme blanche). Son nom vient d'une légende indienne, parlant d'un guerrier indien Popocatepetl, qui parti à la guerre, devait épouser la princesse Iztaccihuatl s'il revenait triomphant. Il revint victorieux, mais sa promise était décédée à son retour. Désespéré, il porta son corps jusque dans les montagnes, où ils s'assoupirent à jamais. Cet ainsi que deux des plus hauts sommets, très proches l'un de l'autre, portent les noms de ces 2 personnages.


Le popo au fond, l'izta au premier plan


Partis de la capitale le vendredi soir, nous sommes arrivés au pied du volcan aux alentours de minuit (lieu nommé "La Joya", située à environ 3500 mètres. Ne pouvant pas entrer dans le refuge comme prévu, nous avons "dormi" deux heures dans la voiture, avant de démarrer l'ascension à 3h30 du matin, armés de crampons, de piolets, d'aspirine pour le mal des montagnes, et d'une dizaine de kilos de vivres chacun.

Dans l'ordre : Yamir, Ricardo, et Etienne

Après environ 3-4 heures de marches, à la lampe frontale, nous sommes arrivés au refuge "Republica de Chile", le plus haut situé sur cette montagne. Nous y avons fait une petite pause, et avons profité du magnifique lever de soleil.

Ensuite, nous avons attaqués la partie la plus dure, très pentue, faite des glace et de gros rochers. Arrivés au dessus, nous étions déjà au dessus de 5000 mètres.

Un compagnon rencontré sur le chemin, suivi de Ricardo.
Etienne, suivi de Ricardo.
La partie finale est plus plane, mais encore très longue, dans la glace et la neige. Et le fait de s'attarder au dessus de 5000 mètres plusieurs heures rend la tâche de plus en plus difficile.
On ne croit jamais voir le bout.


-15°C, mais un super soleil !

Et finalement, on arrive au sommet. 5300 mètres, après environ 8-9 heures d'ascension, plus de 1500 mètres de dénivelé, et environ 15 kilomètres de marche.

Une goutte de vin pour trinquer !
On finit par l'interminable descente, durant l'après midi. Une partie de la neige commençant à fondre, le chemin devient boueux et glissant. Après 5 heures, nous arrivons enfin à la voiture pour rentrer à Mexico.

La descente, à bout de forces

3 commentaires:

  1. Pouah ! Bravo !

    Ça donne envie de s'y mettre (en plus j'ai aucune excuse).

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  2. Bon sang !! Sportif le gars koi !! ;) La vue doit être immense, à la hauteur de l'effort j'imagine !!

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    1. C'es tout à fait ça, tu résumes bien le truc. Vivre à plus de 2000 mètres tous les jours aide pas mal :)

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